La mise en relation de deux vidéos dans l’installation Frémis encore de mille vies (1 min 50 et 3 min, 2016) précise mon travail sur la question de la déshumanisation et celle de la solitude. Au sol, projetée sur des plaques d’acier, elle montre à travers des mouvements de caméra hésitants, l’exploration de catacombes. Sur les sous-titres, on lit un monologue : Un questionnement sur les rapports amoureux suite aux traumatismes de massacres. À cette œuvre répond une autre vidéo métaphorique montrant un jeune chien léchant ses plaies dans une trace sombre allant du sol au plafond, dans un bâtiment inconnu et lugubre. Un murmure en continu accompagne l’installation, rendant la présence humaine délicate et fragile.